Sous couvert de déterminisme, tout est prétexte à nous endormir avec de fausses allégations. Quoi de plus efficace que de jouer avec les mots et de contrôler l’information afin de remplir un agenda qui ne sert pas l’intérêt commun.
La pensée unique, la société occidentale, le monde moderne méprise le ressenti, les sensations, le sentiment, l’intuition, le Yin finalement l’intangible au profit de ce que serait “le concret”, “le tangible”, “l’utile”, etc.
On entend par concret ce qui est réel, ce qui existe vraiment. D’ailleurs, j’ai souvent entendu des personnes dire “moi, je m’intéresse à ce qui est concret, ce dont tu me parles ne m’intéresse pas” ou “je crois ce que je vois”, ces affirmations sous entendant un certain rationalisme étant l’apanage de la Réalité.
Mais il y a une confusion entre l’ancrage et la réalité. Or, il n’y a rien
d’illusoire dans la manifestation d’un ressenti, d’une sensation, d’une vibration, etc.
Est-ce que “tomber amoureux” est une illusion, est-ce irréel ? Pourtant, on le sent au fond de nous, dans nos tripes. Certains se retrouvent bouleversés. Est-ce pour autant que ça échapperait à ce qui est concret ? Est-ce qu’après avoir senti l’odeur d’un parfum ou à la suite d’un bouleversement d’ordre sentimental, nous remettons en question ce que nous avons vécu le reléguant à une illusion mystique, folle, etc.
Non… car en vérité il n’y a rien de plus réel que d’être submergé, rempli, traversé par une inspiration, une intuition ou être animé d’un idéal ou par une idée, par une force qui nous dépasse au point que le corps aille jusqu’à se tordre lorsque l’on ne s’écoute pas !
On nous fait croire que le substantiel, le concret, le tangible constituait l’apanage, l’exclusivité du Réel et échapperait, ainsi, à l’imaginaire, à nos inspirations, à nos intuitions, à ce qui nous anime.
Qu’est- ce que le concret ?
Pour la pensée unique qui est au service du capitalisme, il se résumerait à réduire nos vies à l’utile, au profit donc au consumérisme dans le dessein d’alimenter ce rouage vicieux.
Si bien que la Beauté est méprisée… contempler un paysage, ne remplissant pas une fonction productive donc, le voici relégué au plan de ce qui n’est pas concret – et donc par extension “Réel” dans la pensée unique entendons-nous bien – de ce qui est inutile, de ce qui ne constitue finalement pas une pièce du puzzle qui serait propice au fonctionnement du capitalisme.
Le rêve est relégué au plan de “l’utopisme” – et ben oui, ça sert à quoi ?
Il n’y a rien de plus concret qu’un rêve car c’est le cerveau des tripes, du cœur solaire qui s’exprime. L’émission du champ électromagnétique de notre cœur est plus puissant que celle de notre cerveau.
Finalement… tout commence par une vibration, une information sur un plan subtil et donc qu’on ne voit pas, qu’on ne perçoit pas avec nos sens physiques – tout simplement car les fréquences sont plus élevées.
Le spectre électromagnétique ci-dessous nous le témoigne.
Le plan physique n’a pas l’exclusivité du Réel, de la Vérité puisque tout émane et se créé à partir du monde non visible.
Dans ce paradigme, est considéré comme concret ce qui est utile à la perpétuation, à l’alimentation du profit. Le reste est méprisé, à escient.
Or, il n’y a rien de plus illusoire que ce modèle de société car pour y rentrer, il faut se réduire, se masquer, se diminuer, se perdre dans l’ignorance de ce que l’on Est réellement.
C’est se perdre, rester petit – et ainsi ignorer notre Puissance, notre potentiel résultat de notre Nature véritable – en se réduisant au cerveau de la tête quand on pourrait prendre conscience de notre Grandeur et se mettre au service d’un Idéal plus grand, de la Lumière qui nous remplit car, justement, nous sied parfaitement, étant bel et bien ce que nous sommes. C’est ne pas Honorer notre Lumière que de se contraindre à se contenter d’un espace si étriqué… Quelle proportion de désamour avons-nous pour nous-même lorsque nous nous laissons réduire, dicter notre taux de Rayonnement ? C’est comme si une conscience imposait au Soleil de réduire son irradiation, son rayonnement . C’est tout simplement contre Nature… et c’est ce que nous nous faisons subir à nous-mêmes lorsque nous nous permettons pas d’Être.
Que l’Être humain accepte le mystère comme partie intégrante de la Réalité, quand bien même il puisse se sentir dépassé lorsqu’un élément, une situation lui échappe. Mais il s’agit justement là… d’apprendre à être humble et, d’accepter qu’on puisse ne pas savoir – et de rester dans un état d’ouverture – plutôt que de se laisser happer par sa frustration et par là fermer toutes les portes – et, par conséquent, réduire son champ de conscience.